API présente à la Conférence des Comités des Comptes Parlementaires – AFROPAC
Thème de la conférence AFROPAC
La Conférence de l’Organisation Africaine des Comités de Comptes Parlementaires (AFROPAC) a eu lieu du 31 octobre au 4 novembre 2022 à Monrovia, Liberia.
GIZ et AFROPAC.
La vision de l’API soutient les objectifs de l’AFROPAC
L’API est approuvée et soutenue par l’Union africaine par le biais d’un mémorandum de compréhension (MOU) signé récemment entre l’AU et le PAFA (le PAFA est l’une des organisations partenaires de l’API). L’AFROPAC représente et entreprend la surveillance de la PFM pour les gouvernements (législature) qui forment l’Union africaine. L’API soutient les objectifs d’AFROPAC.
La vision de l’API est “Un secteur public africain doté de professionnels compétents, éthiques et influents qui soutiennent la responsabilité, la transparence et la bonne gouvernance financière“. La réussite de cette vision se traduira par une facilitation accélérée, durable et prévisible du développement socio-économique de l’Afrique.
Parties prenantes clés de l’API – Questions soulevées par AFROPAC
L’AFROPAC représente la voix des citoyens africains réunis au sein de l’Union africaine.
Les honorables membres du Parlement ont activement engagé le personnel de l’API au cours de la session portant sur la professionnalisation des comptables et des auditeurs du secteur public.
Les membres du CCP ont souligné certains des défis auxquels ils sont confrontés dans l’accomplissement de leur travail et ont demandé à savoir comment l’initiative de professionnalisation pourrait les aider à les relever. Les questions soulevées sont les suivantes ;
- Les membres honorables se sont inquiétés du fait que, souvent, les dépenses publiques entraînent des retours sur investissement faibles ou nuls et que, dans la plupart des cas, le rapport qualité-prix des projets n’est pas connu avant, pendant et après leur mise en œuvre.
- Dans de nombreux cas, les rapports et les recommandations de la Commission des comptes du Parlement (PPAC) sont mis de côté et ne sont pas du tout mis en œuvre.
- Le travail des vérificateurs généraux n’est pas facilité et présenté au public de manière adéquate, ce qui limite le rôle et l’impact du travail des vérificateurs généraux – Quelle est la stratégie de l’API pour aborder cette question et les problèmes ci-dessus ?
- Dans certains pays, il existe un conflit d’intérêt perçu entre les organisations comptables professionnelles et le Comité des comptes du Parlement, où les comptables ne prennent pas de mesures concernant les recommandations du PAC en raison d’une relation étroite avec les membres du PAC (ses dirigeants) et de l’absence d’une surveillance et d’une réglementation solides des comptables qui travaillent dans le secteur public.
- Il existe une influence politique indue sur la profession de comptable, ce qui entraîne un manque d’audace et d’objectivité dans la lutte contre l’absence de responsabilité, le détournement des ressources et les choix de politique fiscale non optimaux.
Réformes de la API – PFM par le biais de partenariats
L’AFROPAC joue un rôle de surveillance essentiel dans la concrétisation de la responsabilité et de la transparence dans le secteur public.
L’équipe de l’API a répondu aux préoccupations susmentionnées des honorables parlementaires en indiquant que les comptables généraux (l’ESAAG désormais transformé en AAAG), les vérificateurs généraux (AFROSAI-E et CREFIAF) et les organisations comptables professionnelles (PAFA) se sont associés pour mettre en place l’Initiative de professionnalisation de l’Afrique – API – afin de développer une capacité de ressources humaines adéquate pour relever les défis mis en évidence par la professionnalisation.
Une étude menée précédemment montre qu’il existe une grave pénurie de vérificateurs et de comptables professionnels dans le secteur public. Une fois cette lacune comblée par la professionnalisation de l’API, les défis soulevés par l’AFROPAC commenceront à être relevés efficacement. Le succès de l’API conduira à l’efficacité et à la réussite du rôle de surveillance des comités de comptes parlementaires. Les rapports Nexus 1 et Nexus 2 de la Fédération internationale des comptables (IFAC) révèlent qu’il existe une corrélation positive entre le nombre de professionnels de la comptabilité dans un pays et son développement socio-économique.
L’API soutient les pays dans la mise en œuvre de programmes de professionnalisation de la comptabilité du secteur public, qui visent à améliorer les compétences existantes tout en développant une réserve de futurs talents dans le domaine de la PFM.
Professionnalisation des comptables et des vérificateurs dans le secteur public
AFROPAC est un partenaire clé dans la chaîne de création de valeur publique de l’API.
La plupart des plans de développement des gouvernements nationaux accordent la priorité au développement des ressources humaines comme moteur essentiel de la réussite nationale. Pour que cette priorité devienne un engagement pratique créateur de valeur, il est nécessaire d’allouer des ressources aux objectifs prioritaires de la professionnalisation des employés du secteur public et en particulier des comptables et des vérificateurs du secteur public.
Le comptable ordinaire ayant une qualification professionnelle n’a probablement pas suivi de cours axés sur les compétences en matière de planification du secteur public, de budgétisation du secteur public, de passation de marchés publics, de comptabilité et de rapports du secteur public et d’audit du secteur public, parmi certains des domaines de compétences essentiels du secteur public. À cette fin, tous les comptables professionnels qui n’ont pas été professionnalisés pour l’environnement et les besoins du secteur public devraient profiter des ressources de l’Initiative de professionnalisation africaine en travaillant par l’intermédiaire des organisations comptables professionnelles nationales (PAO) et des bureaux des comptables généraux et des vérificateurs généraux pour atteindre cet objectif souhaitable.
L’Union africaine – Agenda 2063
Nous sommes impatients de concrétiser le succès de l’initiative de professionnalisation des comptables du secteur public et d’offrir des avantages de haute qualité aux citoyens africains, car l’API ouvrira une voie fiable et prévisible pour la réussite de la Zone de libre-échange continentale africaine (ACFTA), des sept aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (AU) et des Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Les honorables membres ont été informés du protocole d’accord signé entre l’Union africaine et la Fédération panafricaine des comptables (PAFA), qui approuve et soutient l’Initiative de professionnalisation africaine (API).
La Charte de l’Union africaine (AU) sur le service public et l’administration prévoit que les agents du service public doivent faire preuve de professionnalisme, de transparence et d’impartialité dans l’exercice de leurs fonctions. L’API accélérera la réalisation de cet objectif en travaillant étroitement avec ses organisations partenaires et les commissions de la fonction publique à travers l’Afrique.
Pays africains intéressés par l’API
Le Zimbabwe est le premier pays d’Afrique à signer le MOU pour mettre en œuvre l’API. Les autres pays qui ont exprimé leur intérêt et qui sont en train de mettre en œuvre le programme de professionnalisation sont : le Liberia, la Namibie, le Botswana, l’Ethiopie, la Somalie, le Kenya, l’Ouganda, le Burkina Faso, la Tanzanie, l’Eswatini, le Lesotho et le Burundi..
Le gouvernement du Liberia fait avancer les préparatifs de mise en œuvre de l’API
L’hôte de l’AFROPAC, le Liberia, a soumis une expression d’intérêt pour mettre en œuvre l’API. Plus de 10 autres pays africains ont exprimé leur intérêt pour l’API. Lors de la visite du pays, le personnel de l’API a eu l’occasion de rencontrer les hauts responsables du bureau du comptable général, du bureau du vérificateur général et de l‘Institut libérien des comptables publics certifiés (LICPA). La réunion était présidée par le comptable général du Liberia, Janga Kowo. M. Kowo a souligné la nécessité de professionnaliser rapidement les comptables et les vérificateurs au sein du gouvernement du Libéria afin d’améliorer les services aux citoyens et d’accélérer le développement socio-économique grâce à une plus grande responsabilité et transparence, tout en soutenant la mise en œuvre réussie des sept aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. De plus amples informations sur les progrès réalisés au Liberia seront disponibles dans les prochains bulletins d’information.